En 2012, Amzar émerge véritablement : le Posca et l’acrylique se posent sur des toiles et des cartons récupérés, donnant naissance à des œuvres imprégnées de l’essence brute de l’art. Puis, tel un explorateur insatiable, il s’aventure vers d’autres territoires : le collage, les encres sur papier, les monotypes, les bombes aérosols… Une décennie de création où chaque technique devient un chapitre d’un récit en constante évolution.
Son chemin croise celui de figures majeures de l’art : photographes, sculpteurs, peintres. Aux côtés de Serge Mendjisky, Mauro Corda, Sara Renaud, Blase, Tanc ou L’Atlas, il touche à l’âme de leurs œuvres, y contribuant parfois discrètement, parfois pleinement. Il a aussi eu l’honneur d’insuffler une nouvelle vie à des cadres anciens, mariant subtilement histoire et contemporain.
Paris, avec ses lumières et son effervescence, a accueilli ses œuvres à plusieurs reprises. L’une de ses expositions les plus marquantes, au Conservatoire Citroën, lui offre un défi singulier : transformer une voiture en une toile vivante. Cette pièce unique repose aujourd’hui aux côtés de plus de 400 modèles historiques de la marque, d’une création signée Dolce & Gabbana et d’une compression légendaire de César, un témoignage durable de son empreinte artistique.